Odile, c’était ma marraine. J’ai pas eu beaucoup de chance avec mes parrain et marraine. Mon parrain, c’est … (je trouve même plus son prénom, oups !) Fournier, le mari de tante Denise. Ca ne s’est jamais beaucoup concrétisé en actions, même si il m’envoyait des sous pour mon anniversaire ou Noël. Mais j’aimais pas ça, j’aurais préféré un cadeau surprise.
Avec Odile, j’ai assez peu de souvenirs, à part une semaine que j’avais passée à Bourges, dans leur maison avec Claude et les garçons. Je devais avoir 18/19 ans. On avait repeint les volets d’une jolie couleur framboise avec la musique de « Carmina Burana » à fond les manettes pour accompagner. Elle avait fait des carottes à la crème très bonnes. Je ne peux pas entendre Carmina Burana ou manger des carottes à la crème sans penser à Odile.
C’est à cette occasion que j’ai vu aussi ce qu’étaient ses ‘absences’. C’étaient assez impressionnant parce que, tout d’un coup, elle ne savait plus du tout qui elle était ni où elle était. Rien de violent, juste…, c’est ça, une ‘absence’… et elle se ‘réveillait’ très fatiguée.