aller au culte.

[En regardant la photo de mes grand-parents- Auguste Abafourd et Florence Béasse -je me dis qu'il faut que vous les connaissiez un peu mieux. Vous avez là deux personnes qui ont beaucoup compté dans ma vie d'enfant, pour mes frère et soeurs et mes cousins aussi.
Grand-père, petit, l'air sûr de lui, était quand je l'ai connu déjà retraité, " rentier " comme on disait puisque sa fortune, il l'avait faite lui-même. Il était né en campagne près de Laval d'un cultivateur et d'une certaine Marie Robin dont on ne savait rien! en 1869. Grand-mère, un peu plus agée que lui, était une petite dame douce et coquette. Elle boitait comme Tante Germaine. Elle disait " je mets de la poudre pour ne pas déplaire", et sans doute un peu de maquillage très discret. Elle devait être soumise, car le grand-père n'avait pas été facile à vivre. Quand je les ai connus, il avait des idées neuves trouvées dans le journal " Vie et Santé" et nous faisait parfois absorber de drôles de choses ( par exemple des poires très blettes avec du yaourt: il avaiit déjà en 1930 une yaourtière !). Ils habitaient une maison assez bizarrement disposée - un petit logis en bord de ville avec une tour dont nous devions hériter à plusieurs ? promesse de grand-père à mon cousin Gilbert, à cousin Jean et moi-même. Que de rêveries autour de cette maison . un grand jardin avec des fleurs, parfois un peu sauvages, d'autres rares - un datura entre autres - puis des arbres fruitiers palissés. Il présentait ses fruits au " Comice agricole " et nous ne devions pas y toucher ! Par contre, c'est là que j'allais chercher des fleurs pour la maison ou pour l'école- bouquet de lilas mauves avec des tulipes jaunes que j'essaie toujours de reconstituer à la saison ! Si grand-père était rentier c'est qu'il avait commercialisé " beurre et oeufs" avec la Normandie, la Bretagne, même la Grande-Bretagne ? comment je ne sais pas, sinon que ces commerçants enrichis perndant la guerre de 14-18 avaient un surnom péjoratif, les mercantils ?
Mon papa avait travaillé avec lui et ne s'était pas montré le bon gestiionnaire qu'il attendait ! Toujous est-il qu'il était propriétaire de cette maison ancienne, de 2 ou 3 autres moins vieilles et de celle où mes parents habitaient depuis peu quand je suis née, qui était sans doute du 16ème. Grand-mère est morte subitement un dimanche matin se préparant pour aller au culte. Tous les deux étaient protestants. Grand-père grâce à un colporteur qui lui a appris à lire dans les premières années de son mariage. Toute la famille a dû être protestante sous sa "férule" même sa belle-mère Florence Béasse, qui tenait de sa famille une épicerie à Quelaines - sud Mayenne -. Il semble que rien ne reste de cette maison. Maman, l'aînée avait alors 10 ans. Il y a eu pourtant un grand avantage, c'est qu'il a cessé de boire trop et d'être trop violent, autant que son caractère profond le lui permettait. Il est mort après la guerre, en 1948, après une période difficile où dans les années 40 à 44 il se persuadait qu'il était juif...je n'ai pas vécu cela.
Nous sommes plusieurs à tenir de lui nos types méditerranéens: ma tante Marthe, moi-même, certains de vous

Est-ce Marie Basin ou Marie Robin la mère inconnue de cet arrière grand-père?
La maison et le jardin avaient l'air bien beaux comme tu en parles, Maman!

j'étais sur le point de faire la même remarque!!!

pierrejane a écrit:

En regardant la photo de mes grand-parents- Auguste Abafourd et Florence Béasse -je me dis qu'il faut que vous les connaissiez un peu mieux. Vous avez là deux personnes qui ont beaucoup compté dans ma vie d'enfant, pour mes frère et soeurs et mes cousins aussi.
Grand-père, petit, l'air sûr de lui, était quand je l'ai connu déjà retraité, " rentier " comme on disait puisque sa fortune, il l'avait faite lui-même. Il était né en campagne près de Laval d'un cultivateur et d'une certaine Marie Robin dont on ne savait rien! en 1869. Grand-mère, un peu plus agée que lui, était une petite dame douce et coquette....
Nous sommes plusieurs à tenir de lui nos types méditerranéens: ma tante Marthe, moi-même, certains de vous

en 1936