autour d'Orléans- par Annelise

Le Poirier

Rue du Poirier, pas très loin de la maison en fait, Flo s’était installé avec Jean-Luc et David et un autre couple, parents de Chloé. J’allais assez souvent là-bas pour garder David. Je ne sais plus du tout ce que faisait Flo à l’époque. J’aimais bien l’atmosphère de cette maison qui n’avait rien à voir avec la nôtre. C’était un peu le bazar et surtout pour moi, j’avais accès à autre chose, je crois que j’étais fascinée par leur mode de vie, la liberté qu’ils avaient etc…
(C’était un peu la même chose quand j’allais chez Claire et Bernard.)


A la ferme

Nous allions quelquefois nous promener le dimanche après-midi chez cette famille hollandaise dont j’ai oublié le nom (une des filles s’appelait Wilma, mais les autres .. ?). c’est a peu près le seul endroit où j’ai pu voir, petite, le fonctionnement d’une ferme. Il me semble que Sylvain y passait parfois les vacances, il devait y avoir des garçons de son âge. On allait même quelquefois chercher les vaches pour les ramener à l’étable, on allait voir la truie et ses petits, il y avait de la boue, des odeurs de purin, des abris pleins de foin.


Les familles amies de la paroisse (Orléans)

Une ou deux fois, on s’est installé dans la maison des Paquereau, alors qu’ils étaient en vacances. Hélène et moi dans la chambre des filles Anne et Sylvie. Peut-être Francis dans la chambre du garçon Joël. C’était la campagne et il y avait surtout un grand portique où je passais beaucoup de temps sur la balançoire. Il y avait des oiseaux dans une volière. Je faisais du vélo sur les routes alentour, sans doute avec Hélène. Après une chute, j’avais eu un épanchement de synovie au genou gauche.

Il y avait aussi la famille Rouget où il y avait 4 garçons. L’aîné était un peu handicapé je crois. Il m’est arrivé d’y passer aussi quelques jours de vacances. Le garçon que je préférais était le plus calme Francis je crois. Celui qui avait mon âge, Jean-Marc était trop turbulent.
Ils avaient une grande maison à Olivet et les parents une chambre tout au bout d’un couloir qui me paraissait immense et luxueuse.
Je crois que Corinne avait aussi séjourné chez eux pendant un stage d’horticulture.


J’ai fait quelques séjours chez les Testard (c’est la coiffeuse qui nous avait rendu si belles pour le mariage de la fille de l’oncle Gilbert, Hélène). Ils n’avaient pas d’enfants. Elle était très gentille mais lui, c’était un gros ours qui bizarrement avait plein de pellicules. On ne le voyait pas beaucoup. En été, j’avais eu là-bas des coups de soleil mémorables sur les épaules, ça avait fait des grosses cloques.
Une des chambres servait de salon de coiffure et j’aimais bien y regarder les journaux genre Paris Match .J’appréciais surtout les dessins humoristiques de Sempé ou les « parisiennes » de Kiraz

eh oui c'est chouette d'avoir questions et réponses aussi rapidement ... à cette heure-ci c'est toi qui dors, je suppose !
La famille hollandaise s'appelle Kooijman -c'est comme ça que souhaitait l'écrire Henry, l'ainé de la famille. Il tient toujours la ferme - côté vaches - avec son beau-frère, le mari de Wilma - côté chèvres. Wilma est factrice.
Le Ciran, où elle est située est maintenant un grand espace de découverte de la nature : plusieurs hectares de forêts, étangs, prairies où l'on peut se promener. J'y suis allée plusieurs fois ces dernières années, j'aime beaucoup tous ces paysages de Sologne.
Je me souviens bien sûr de la famille Rouget, mais lors de mes derniers passages à La Source je me suis perdue dans un dédale d'entrée d'autoroute, de périphériques, de ronds-points multiples et je serais incapable de resituer leur habitation d'alors !!
C'est plutôt chez les Paquereau à Melleray que j'ai habité un temps pendant un stage d'horticulture, grande maison avec une pièce créée pour Mme Jung, la Maman d'Elfride et Aline, où justement je logeais; le jardin plein de plantes , superbement soigné !!

Dans la famille Kooijman, il y a aussi Marianne qui travaille à La Source et Eric, prof d'anglais.

C'est marrant comme fonctionne la mémoire ! Je n'ai aucun souvenir que tu venais au Poirier , Annelise A cette époque , je travaillais à Louise Houdrée ,une "boite" catho de l'éducation spécialisée , qui recevait des filles en difficultés familiales , avec des troubles du comportement .C'était très dur comme boulot , on était seul généralement confronté à un groupe de 15 filles caractérielles.J'avais un groupe d'âge de 16 à 18 ans , et j'en avais moi-même guère plus de 20 (en plus , je faisais très jeune ;en ballade , on demandait souvent où était l'éducatrice...) etje n'étais pas vraiment sortie de mes histoires d'adolescente . En plus , je n'avais aucune formation , à l'époque et un salaire assez minable. Bref , pas vraiment un très bon souvenir , mais après ça , n'importe quel boulot te parait appréciable . J 'ai travaillé 2 ans là ,et puis j'ai fait de l'interim dans différents secteurs : Quelle dans les bureaux , Dior sur les chaines de conditionnement et d'embouteillage ,(oh ,Diorissimo au muguet !! Comme j'étais néophyte à la mise en bouteille , j'ai loupé le coche une ou deux fois , et me suis retrouvée aspergée d'une bonne dose de ce parfum .Encore aujourd'hui , j'ai du mal avec l'odeur du muguet