J’ai en tête la photo prise dans l’entrée avec Francis, Annelise, moi et Scoffy (je l’écris comme ça !) qui saute.
Elle était vraiment grande, cette maison ! Un peu trop, parfois : quand j’avais l’impression d’être toute seule, je vérifiais que Papa était bien dans son bureau en bas en l’appelant sous les prétextes les plus futiles, du genre : « quelle heure il est ? », alors que j’étais tout près du carillon.
Pour moi, c’est LA période familiale par excellence. Je pense qu’au début, les ‘grands’ , à part Evelyne, avaient leurs chambres au 2ème mais en fait, je ne vois pas comment c’était possible… La répartition des chambres évoluait selon les départs progressifs. A la fin, j’étais dans la chambre tout au fond du couloir ; mais où étais Annelise ?
Orléans, c’est aussi les greniers et Abdul (je laisse le soin à Sylvain et/ou Francis de développer …) Quelle trouille de monter au grenier pour le linge ou des outils ! Il y avait aussi une bibliothèque immense dont j’escaladais les étagères pour aller voir tout en haut. Et les malles de déguisements ! On était quand même très libres de nos mouvements, je trouve.