Une des premières images qui me revient d’Orléans, c’est le parvis de la cathédrale qu’il fallait traverser pour aller au collège Jeanne d’Arc. Il y avait souvent beaucoup de vent et ça pouvait être une traversée pénible face au vent. Mais aussi , avec Hélène on regardait le haut des tours de la cathédrale et on avait l’impression qu’elles allaient nous tomber dessus.
L’autre chemin pour aller au collège, c’était par l’arrière de la cathédrale et le jardin de l’Evéché. Si je sortais tôt du collège, je m’arrêtais à la bibliothèque où je lisais les BD .
Dans la maison, j’ai été pratiquement dans toutes les chambres du 1er étage. D’abord, avec Hélène dans la chambre face à la salle de bains. Ensuite à droite tout au bout du couloir, où de la fenêtre, on touchait presque le mur du temple et enfin dans l’ancienne chambre de Francis et Sylvain qui donnait sur l’arrière. Il y avait un papier peint très seventies avec des formes géométriques rondes beige et marron qui avait été posé exprès pour moi je crois.
Quand les grands n’étaient plus là à temps plein, j’aimais bien aller dans les chambres tout en haut, j’écoutais de la musique sur le tourne disque dans la chambre de Sylvain ou Flo ( ?). C’est comme ça que je connais par cœur les chansons de Maxime Le Forestier. Ou alors, je révassais assise dans l’escalier, devant la fenêtre.
C’est vrai, comme le dis Hélène, qu’on était libres de nos mouvements. Je n’ai pas des souvenirs de choses très contraignantes pendant cette période, ni vraiment désagréables. Sauf peut-être des ballades en voiture le dimanche après-midi, en hiver. Parce que j’avais mal au cœur, qu’il faisait froid… Par contre j’aimais bien les ballades à pied dans les forêts autour d’Orléans avec le chien qui courait dans tous les sens.
J’associe aussi Orléans avec les éclaireuses et tous les camps d’été que j’ai fait, ou les week-ends avec les éclaireuses de Versailles. Avec ou sans Hélène. Le camp en Charente à vélo, un autre vers Toulouse l’année où je m’étais cassée le bras (en 4ème).
Il y avait aussi la journée paroissiale dans la grande salle derrière le temple. On y faisait du patin à roulettes quand elle était vide. Ou bien on y jouait avec les enfants Despujols.
Pendant les vacances, Virginie était souvent avec nous. Je me souviens l’avoir gardé un dimanche quand Maman était au temple et qu’elle avait la rougeole (ou la varicelle). Pendant ces périodes là, on dormait à 3 dans 2 lits, ou même à quatre si Emmanuelle était avec nous. Quelquefois, c’est moi et Hélène qui allions chez Evelyne. Au moins une fois à Poitiers dans un appart et ensuite à Chouppes. J’aimais bien cette vieille maison et en été, il y avait plein de mures dans les environs.
Je crois que je suis allée plus souvent chez Claire et Bernard, à Denmoulon surtout. C’était la campagne, on allait chercher du lait à la ferme ou on faisait des ballades à pied sur les petites routes des alentours, on passait voir leurs copains qui habitaient dans les environs. Et puis il y avait toutes les BD, de quoi s’occuper les jours de pluie…