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 Des trucs pas rigolos / Par Irène

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MessageSujet: Des trucs pas rigolos / Par Irène   Des trucs pas rigolos / Par Irène Icon_minitimeMer 25 Avr - 12:25

J’avais la hantise d’aller chez le dentiste. C’était un vieux monsieur sourd comme un pot, Mr Grimaud qui avait une roulette bruyante et vibrante… Cà faisait mal et j’avais l’impression que je pouvais crier sans qu’il m’entende… La torture !
Du coup Papa, qui nous accompagnait, faisait un peu passer la pilule en nous offrant une petite marabille : on s’arrêtait à Prisunic et je choisissais. C’est comme çà que j’ai eu le petit garçon dont j’ai oublié le nom qui faisait partie de la bande à Pollux dans « le manège enchanté ». La fille c’était Margotte. Peut-être Félix ( ?)…

Un autre passage obligé qui me tracassait beaucoup à l’avance c’était les vaccins chez Monsieur Artari. Je revois très bien les lieux : une grande salle d’attente lumineuse et son cabinet exigu surtout avec nous tous dedans qui passions à la queue leu leu. On était toute une ribambelle à venir se faire piquer contre la polyo.
Je pleurais déjà en attendant tant et si bien que c’est moi qui passait la première.
Je revois la préparation avec le docteur qui retournait la seringue pour faire sortir une goutte. L’angoisse !
Le premier vaccin n’était pas très dosé, j’étais surprise de ce que çà faisait pas si mal, du coup j’étais un peu plus confiante les autres fois mais le traître mettait plus de produit aux suivants.
J’avais eu une autre piqûre, de pénicilline cette fois. Une seule mais vraiment douloureuse… C’était lors de ma seule grosse maladie, une paratyphoïde. Cette maladie est reliée pour moi au fait que j’avais mangé des boules d’arum, vertes ou rouges lors d’une promenade. J’en ai goûté une autre fois pour comprendre pourquoi Elisa pleurait si fort après en avoir mangé et j’ai compris : çà brûle les muqueuses vraiment fort et longtemps…
La seule chose super agréable quand on était malade, c’était que Maman nous préparait de la purée avec du jambon et qu’on restait couché toute la journée.
C’était très rare, on somatisait très peu. J’ai toujours eu l’impression que c’était considéré comme une preuve de faiblesse et il s’agissait d’être forts !
On avait peu de vaccins car Maman refusait le BCG par exemple. Des fois, à l’école, on nous collait des timbres. Cà grattait quelques jours. Y’avait aussi eu une fois la cuti mais je crois que là aussi Maman était contre…

Un autre acte social était d’aller chez le coiffeur. C’était pas très fréquent non plus mais à chaque fois, les cheveux courts faisaient ressortir mes épis. Une fois Maman m’attendait chez un coiffeur et j’étais allée chez un autre. J’avais un peu peur de me faire disputer en rentrant mais çà avait été…

On avait souvent peur des représailles si on faisait des bêtises du coup moi j’en faisais pas trop. C’était surtout Florence et Sylvain qui provoquaient les colères de Maman (surtout elle car Papa était un peu étranger à tout çà, un peu planqué dans son bureau)…Florence, c’était surtout lié aux devoirs et aux petits mensonges qu’elle inventait. Sylvain il était toujours en vadrouille, il ne disait pas où il allait, entretenant un certain mystère…
Lui, il se prenait des fessées plutôt je crois et Florence, je me souviens de gifles…
Les calottes, les claques, les gifles, j’en avais vraiment la trouille…surtout que celles de Maman étaient données « à froid ». Il fallait se préparer à recevoir une gifle…
Encore maintenant çà me glace. Je n’ai jamais pu en donner à mes filles…Je me souviens d’un stage de théâtre où il fallait en donner et en recevoir, j’étais paralysée.

Du coup, peu de bêtises, juste un goût d’interdit en montant sur les murs mitoyens à notre jardin. C’était étroit, assez haut avec les pieds qui glissaient un peu sur les tuiles. Notre voisine, elle s’appelait Madame Martineau. On allait très rarement chez elle, peut-être si, au moment des étrennes ( ?).
Je montais aussi parfois sur la véranda qui donnait sur la chambre de Papa et Maman. Mais c’était toujours quand on était tout seuls à la maison…N’y avait-il pas eu un problème un jour quand Evelyne nous gardait ?

Rarement on était punis sur les marches de l’escalier. Je crois que c’était quand on ne voulait pas manger. J’en ai un souvenir effrayé parce que on était tout seul avec la porte de la cuisine et de la salle à manger fermées et y’avait une autre porte, c’était celle la cave… Brr ! J’ai peu de souvenirs d’y être descendue mais c’est un lieu que je revois dans certaines lectures lugubres.

J’ai souvenir de quelques bêtises que les grandes avaient fait. Particulièrement Odile d’ailleurs je crois. Ne s’était-elle pas fait remarquer par Maman dans la voiture d’Henri, un Tahitien ? Claire et Odile s’étaient retrouvées dans le bureau de Papa et avaient dû rendre des comptes sur leurs activités extra-familiales. Cà m’impressionnait les éclats de voix et c’était resté assez mystérieux les raisons des réprimandes…peut-être Claire pourra m’expliquer mieux…
Ce qui est sûr, c’est que c’était difficile de cacher des choses à Maman. Elle avait (et a toujours) une mémoire phénoménale et retenait particulièrement bien les numéros d’immatriculation des voitures de gens connus… Dans le cas d’Odile, çà lui avait été fatal pour ce coup-là ! Pour nous plus tard çà a été plus facile : Orléans pouvait permettre d’être beaucoup plus anonymes…

Juste encore un p’tit truc, un peu dans le sujet. Ce n’était pas vraiment une bêtise, mais je m’étais remis à 6 ans à faire « pipi au lit ». Je relie çà à la naissance d’Annelise ( ?). Ce n’était pas très acceptable et les parents avaient instauré quelque chose : je devais chaque matin « sans pipi » faire un trait à la craie sur un tableau noir (il était dans un coin de la salle à manger) et au bout de 10 traits j’avais un cadeau. Après quelque temps çà avait fonctionné et j’avais choisis un téléphone en jouet rose.

Un lieu aussi dont je voulais parler avant de fermer le chapitre de Fontenay, c’était « la petite épicerie ». Elle était tout en haut du boulevard et on venait en vitesse chercher quelque chose que maman avait oublié.
Sinon je pense que Maman faisait beaucoup de courses au marché et à Prisunic.
L’épicerie était située pas loin de la gare où j’ai pris quelque train parfois. C’était une micheline qui nous transportait jusqu’à Niort pour je ne sais plus quelle destination plus lointaine…
Dans la rue des Loges, y’avait quelques magasins de vêtements : peu de souvenir de faire les magasins avec Maman sinon une fois d’avoir acheté un magnifique ciré. Il était écossais je crois, dans les rouges. Sinon c’était rare de porter des vêtements neufs, on récupérait souvent ceux des plus grands ou bien Maman en confectionnait parfois ou tricotait des pulls avec souvent quelques petits défauts, aux emmanchures ou dans la longueur des manches ou à l’encolure... En plus des fois ils grattaient…
La rue des Loges m’évoque un autre magasin : la boucherie chevaline. J’ai très précisément l’enseigne dans la tête. J’allais y acheter du foie ou du cœur, peut-être quelquefois des steaks de cheval. J’aimais pas trop… Le cœur, je trouvais çà pas mauvais au goût mais le fait de manger du cheval … Bof !

Un autre souvenir pas agréable aussi : pour remplir certaines pages de mon cahier de vacances, il fallait que je me renseigne sur le prix des skis je crois. J’avais honte de rentrer dans un magasin que pour demander un prix…J’avais mis beaucoup d’inertie à faire la démarche…

Un autre petit magasin où on allait, c’était le bureau de tabac où on allait acheter Ouest-France qui coûtait 20 centimes je crois. Là, c’était vers le temple et Papa s’y arrêtait des fois en nous ramenant de l’école sans doute pour y acheter son tabac à pipe.
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MessageSujet: Re: Des trucs pas rigolos / Par Irène   Des trucs pas rigolos / Par Irène Icon_minitimeMer 25 Avr - 12:25

visiteur_clairon (le 02/02/2007 à 13h00)
rectif: en fait, papa, ce qu'il a dit, c'est qu'il voulait faire tomber "la fièvre tahitienne"

visiteur_clairon (le 31/01/2007 à 21h34)
bien sûr que moi aussi j'ai souvenir de cette séance dans le bureau de papa. Nous avions eu ,chacune à notre tour, Odile et moi, notre remontée de bretelles ce soir là. Quand nous étions convoqqués dans ce bureau, c'est qu'il y avait de l'orage dans l'air!...Donc, convocation! et à cette occasion, je découvre que le soldat Henry, que je croyais mon amoureux, courait en fait plusieurs lièvres à la fois, puisqu'il sortait avec Odile en même temps qu'avec moi...et Ivane (c'est elle qu'il a épousée, en fin de compte).. .j'avais dû me trahir par une réaction intempestive de jalousie, et du coup j'avais eu à m'expliquer moi aussi sur mes sorties en dehors de la maison. Quand Odile fut dans le bureau avec les parents, je me souviens avoir collé mon oreille au plancher de ma chambre, située juste à l'étage au dessus; je n'avais rien entendu malheureusement de ce qui s'était dit entre eux. Après ça, mes relations avec Henry se sont quelque peu refroidies, et pourtant j'avais eu avec lui quelques RV émoustillants, au parc Baron en particulier. Les "3 grandes" (je pense qu'Evelyne ne démentira pas), nous étions assez excitées par ces jeunes hommes bronzés qui, en plus, chantaient à merveille au culte, et nous jetions notre dévolu sur les uns après les autres. J'étais sans doute une des plus acharnées à tomber amoureuse, avec mon coeur d'artichaut . En tout cas, un matin, c'est sur moi qu'est tombée la colère de maman quand elle nous a trouvées, Odile et moi, en chemises de nuit à la fenêtre de notre chambre, en train de regarder passer en chantant sur le boulevard, une équipe de soldats où nous cherchions sans doute des têtes connues. Je me souviens encore avec horreur de son reproche: "je savais bien que c'est à cause de toi , Claire, que nous n'aurions jamais dû habiter près d'une caserne". A l'époque c'était terrible! c'était comme si elle me prédisait un destin de "fille à soldats", comme on disait... Plus tard, papa a décrété qu'il voulait à tout prix calmer la "tahitiennite"
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